
Le Ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, a installé, par décret en date du 20 janvier 2017, le nouveau Conseil national de la Sécurité Routière. Une instance créée en 2001 ayant pour vocation de concerter et de faire force de propositions auprès du Gouvernement. Un communiqué du Ministère de l’Intérieur précise que le Conseil compte désormais 67 membres titulaires ainsi que 44 membres suppléants et accueille en son sein un panel élargi des acteurs de la sécurité routière (personnalités qualifiées, élus nationaux et locaux, représentants de l’État, représentants d’associations, représentants des professions médicales, représentants des gestionnaires de voirie, représentants des entreprises et institutions intéressées par la sécurité routière). Surprise, le vice-Président du Département des Hautes-Alpes en charge des déplacements et infrastructures, Marcel Cannat, est nommé membre titulaire de ce Conseil national au titre des personnes représentant les Départements. Et il est … le seul pour toute la France !
Quatre commissions de travail vont être mises en place au sein de ce Conseil. Une première autour des usagers vulnérables (piétons, cyclistes, motocyclistes), une sur l’éducation routière, une troisième sur les infrastructures routières, et une quatrième sur la conduite et l’état de santé (alcool, stupéfiants). Des commissions qui se réuniront une fois par mois.
Marcel Cannat proposera de siéger au sein de deux de ces commissions. Usagers vulnérables et infrastructures. « Parce que ce sont les sujets que nous connaissons le mieux dans les Hautes-Alpes, avec de très nombreux cyclistes et motards. Et parce que je connais bien le domaine des infrastructures également, notamment des revêtements. »
Faute de temps et dans un souci d’efficacité dans ses missions, Marcel Cannat ne briguera pas de Présidence de commission. Il entend néanmoins proposer son expertise et ses conseils au Président Yves Goasdoué sur quelque sujet que ce dernier jugerait opportun d’aborder.
« En tant que représentant des Départements, j’inviterai l’ensemble d’entre eux à me faire connaître les problématiques qu’ils rencontrent. J’aurai recours également à l’Assemblée des Départements de France à cette fin. Et ce, en vue de faire remonter ces problématiques aux commissions compétentes », conclut Marcel Cannat.