A quelques jours de la fin de la saison d’hiver 2016-2017, les stations de ski des Hautes-Alpes affichent une croissance de fréquentation touristique de +3,5% par rapport à l’année dernière en réalisant 7,75 millions nuitées.
Un bon bilan mais des situations contrastées
Certaines ont connu un hiver difficile comme Céüze (qui n’a pas ouvert), les stations villages du Champsaur, de Réallon, Crévoux, Pelvoux-Vallouise ou encore celles du Dévoluy. D’autres ont plutôt bien tiré leur épingle du jeu, comme Orcières-Merlette 1850 ou Les Orres. Enfin, les stations du Grand Briançonnais (Serre-Chevalier-Briançon, Montgenèvre, Puy-Saint-Vincent, Queyras, Vars ou Risoul), qui ont été parmi les mieux enneigées de France cet hiver, ont enregistré une forte croissance de chiffre d’affaires des remontées mécaniques. Pour certaines d’entre elles, il s’agit même de LA saison de référence à l’instar des stations villages du Queyras qui annoncent une progression de cet indicateur de +20%.
Une activité en hausse par rapport à l’hiver précédent et au-dessus de la moyenne des cinq dernières années, même si cette embellie ne profite pas à tous les territoires et tous les secteurs d’activités. On note, en effet, des variations importantes selon qu’il s’agisse d’hébergeurs, de gestionnaires d’équipements, de commerçants ou de prestataires d’activités et une forte concentration de l’activité pendant les vacances d’hiver (quatre semaines qui pèsent près de 40 % du volume d’affaires).
Des résultats consolidés satisfaisants et prometteurs pour les Hautes-Alpes.
« L’investissement repart notamment grâce à l’effet levier des financements publics de la Région et du Département, tout comme l’immobilier. Nous devons profiter de cette dynamique et poursuivre nos efforts de recrutement de clientèles en particulier étrangères et de fidélisation avec des services de meilleure qualité encore.», indique Yvan CHAIX le Directeur de l’Agence de Développement des Hautes-Alpes. De bonne augure pour l’avenir et l’emploi : les 27 stations des Hautes-Alpes emploient quelque 12 000 personnes et génèrent 687 millions d’euros de retombées économiques.